CR Belouizdad : Vandenbroeck se plaint de l’exigüité du 20-Août

Le CR Belouizdad a entamé victorieusement sa campagne de défense de son titre. A l’occasion de leur première sortie dans le championnat de Ligue 1 de football, les Rouge et Blanc ont disposé difficilement du NC Magra sur le petit score de 1 but à 0.

Les supporters qui ont pris d’assaut les tribunes du stade du 20-Août, ont dû attendre le temps additionnel avant d’être délivrés par Boussouf. Les deux protagonistes qui s’affrontaient, dans le cadre de la deuxième journée, devaient jouer 6 minutes de temps additionnel alors qu’au tableau d’affichage le score était à égalité (0-0). Et tel un diable, Boussouf, incorporé à la 68e minute à la place de Bakir, surgit pour offrir les points de la victoire à son équipe à la faveur d’une tête parfaitement ajustée, le gardien adverse, auteur pourtant d’une superbe prestation, est resté de marbre (90’+6). Le quadruple champion d’Algérie de suite vient, du coup, de s’offrir les trois premiers points de la saison alertant ainsi les prétendants au sacre sur ses ambitions inébranlables de conserver son trophée.

« Un succès réalisé avant le coup de sifflet final a toujours une saveur particulière » déclare, la mine déchargée après un match hautement angoissant, l’entraîneur Sven Vandenbroeck. Et d’enjoliver : « Mon équipe a livré un grand match, une prestation de qualité. Les joueurs ont dominé, appliquant bien mes consignes, outrageusement l’adversaire qui s’est contenté de s’amasser derrière espérant décrocher le précieux point du nul. Une victoire sans équivoque ». Le technicien belge ne limitera pas son intervention d’après-match à énumérer les points positifs, le stade du 20-Août ne semble pas, laisse-t-il entendre, le satisfaire.

« C’est une enceinte qui freine mes joueurs à développer leur football » se plaint l’ancien sélectionneur adjoint des Lions indomptables. Il étaye ses propos : « La surface de jeu du stade du 20-Août est restreinte, nos adversaires sont plus avantagés surtout ceux qui jouent derrière ». L’autre insuffisance relevée par l’ancien coach du WA Casablanca est relative à l’attitude de certains supporters qui, au moment où les coéquipiers de Benguit s’affairaient inlassablement à transpercer la muraille adverse, conspuaient certains joueurs réclamant tout bonnement leur ‘’mise à l’écart’’ de l’équipe. « C’est inacceptable, heureusement qu’ils soient minoritaires » martèle Vandenbroeck profitant de cette occasion en vue de rendre hommage aux amoureux du Chabab lesquels, dit-il, « n’ont pas cessé de soutenir l’équipe jusqu’à le but libérateur ».

K. Yamine